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Maine Coon

  • Photo du rédacteur: Sa Nia
    Sa Nia
  • 10 nov. 2015
  • 7 min de lecture

Le maine coon est une race de chat à poil mi-long originaire de l'État du Maine aux États-Unis. Ce chat au physique rustique est caractérisé par sa grande taille, son museau carré, ses oreilles avec plumets et son poil mi-long. Il est à ce jour l'une des plus grandes races de chat domestique. Il est également la plus ancienne race naturelle nord-américaine. Plusieurs légendes décrivent les origines de la race. La plus répandue raconte que le maine coon est le fruit d'un croisement entre des chats et des ratons laveurs (racoon en anglais, coon en abrégé) ce qui expliquerait leur couleur (la plus répandue est le brown tabby, c'est-à-dire tigré brun) et leur queue très touffue. Bien sûr, il est génétiquement impossible de réaliser un tel hybride, mais la race garde de cette légende son nom. La deuxième avance que le maine coon est un descendant des six chats angoras envoyés par Marie-Antoinette d'Autriche alors qu'elle préparait sa fuite pour échapper à laRévolution française. Ces angoras auraient été amenés sur le bateau Sally du capitaine Samuel Clough de Wiscasset avec les autres effets personnels de la reine. Les angoras se seraient ensuite mêlés aux chats de ferme locaux pour donner naissance au maine coon. Une autre théorie avance que la race s'est développée à partir de croisements entre des chats de ferme locaux et d'autres chats à poils longs ou mi-longs importés d'abord par les Vikings4 aux alentours de l'an 1000. Le maine coon descendrait alors du chat des forêts norvégiennes, ce qui expliquerait leur ressemblance. Cette hypothèse est appuyée par la ressemblance entre turc de van, sibériens, norvégiens et enfin maine coons dont les origines géographiques correspondent aux déplacements des Vikings. Cette ressemblance avec le norvégien peut aussi s’expliquer par le fait que le climat hivernal de la Nouvelle-Angleterre et celui de la Norvège sont identiques et auraient donc conduit à sélectionner les mêmes spécificités physiques. Au xixe siècle, Mme Pierce, une des premières propriétaires de maine coon a également émis l'hypothèse que ces chats étaient arrivés sur les côtes du Maine par la mer, non pas grâce aux Vikings, mais plutôt par les riches familles du Maine qui possédaient alors de luxueux bateaux et voyageaient beaucoup. Ils auraient ramené de leurs expéditions de nombreux animaux de compagnie exotiques, notamment pour amuser les enfants. La deuxième hypothèse de Mme Pierce était que des chats angoras furent embarqués à bord des bateaux marchands pour chasser les rats. Dans les deux cas, ils auraient débarqué sur lacôte Est et se seraient mélangés aux chats locaux à poils courts. Une autre possibilité est qu'ils aient été importés par les immigrants européens et aient su s'adapter aux conditions de vie et au climat difficile de la région.

En 1860, les fermiers du Maine, très fiers de leurs chats organisaient leurs

propres expositions pour élire le champion. Le premier maine coon cité dans la littérature est un mâle noir et blanc nommé Captain Jencks qui appartenait à Mme Pierce. Un peu plus tard, en 1895, ce chat de grande taille fit sensation au Madison Square Garden lors des premières expositions officielles des États-Unis et c'est d'ailleurs une femelle maine coon nommée Cosey qui remporta le concours. En 1897, une douzaine de maine coons participaient à une exposition à Boston. Au début du xxe siècle, la popularité de la race dépasse la Côte Est et atteint la Côte Ouest des États-Unis, puis tombe peu à peu dans l’oubli puisque jusqu'en 1950 la mode est aux persans et aux siamois, laissant de côté le géant américain. À la fin des années 1940, la race maine coon est déclarée un peu vite disparue . La popularité de la race s'accroît à nouveau lorsque deux éleveurs fondent le Central maine coon cat club en 1953. Trois ans plus tard, ce club écrit également le premier standard de la race. Les efforts paient puisqu’en 1960, la race a retrouvé sa popularité d’antan. Le maine coon est officiellement reconnu depuis 1967 par l’American Cat Fanciers Association (ACFA) et la Canadian cat association (CCA). La Cat Fancier Association (CFA) tarde à reconnaître la race qu’elle refuse à plusieurs reprises entre 1969 et 1972. Il faut attendre 1973 pour que la fédération reconnaisse la race de façon provisoire et 1976pour une reconnaissance définitive. Entre temps, en 1972, les différents standards existants sont harmonisés au niveau national. L'importation du maine coon en France date de 1981, mais la race ne prend son essor qu’au début des années 1990 et c’est également à cette époque que l’Allemagne la découvre. La Fédération internationale féline (FIFé) reconnaît la race en 1983 et le Governing Council of the Cat Fancy (GCCF) en 1986. À l’heure actuelle le maine coon est très populaire. En 1988 en Angleterre, il était déjà dans les dix premières races avec 308 chats enregistrés. En 2008, il était à la septième place des races les plus populaires, toujours selon le GCCF et, contrairement à d'autres, il y reste depuis 15 ans. Au vu de l’augmentation du nombre total de chats de race, le nombre de maine coon a doublé pour qu’il puisse garder cette septième place. Aux États-Unis, son pays d'origine, le maine coon se maintient à la deuxième place des chats de race préférés des américains depuis plusieurs années, et est officiellement la mascotte du Maine depuis 1985. En 2008, il représente la troisième race en termes de naissances enregistrées par la CFA. En France, il occupait entre 2003 et 2008 le quatrième rang avec plus de 2 000 pedigrees enregistrés, soit une augmentation de 97 % par rapport à 2003. Depuis 2008, il est troisième au classement des chats de race au LOOF et a devancé le chartreux. En 2011, selon les statistiques du LOOF, il devient de loin la première race de chats produite en France, avec 4843 pedigrees émis, contre 4222 pour le Persan, au deuxième rang, et 4034 pedigrees pour le Sacré de Birmanie, au troisième rang. La race du maine coon, comme d'autres races populaires telles que le Persan et le Sacré de Birmanie, est désormais victime de son succès, et voit se développer de nombreux chats dits "d'apparence", notamment par le biais de sites d'annonces. Toutefois, sans pedigree LOOF, un chat né en France est considéré comme un « chat de gouttière », même si ses parents ont un pedigree LOOF et ne peut prétendre qu’à l’appellation de chat de « type » ou chat « d'apparence ». Cette appellation n’apporte aucune garantie, ni morphologique, ni comportementale, mais signifie seulement que le chat ressemble à un chat de race persane ou siamoise, par exemple. Aujourd’hui, l’utilisation du terme « chat de race » pour un chat sans pedigree LOOF est considérée comme une tromperie par les tribunaux et l’éleveur peut être condamné.

Le corps du maine coon est long et rectangulaire avec une large poitrine et une musculature puissante. Ce félin est l’une des plus grandes races de chats au monde. En 2006, le record du plus long chat au monde (121,9 cm) est détenu par un maine coon nommé Léo. Ce record a été battu par un autre maine coon nommé Stewie. Il pèse en moyenne de 6 à 10 kg. Bien qu’on ait vu des maine coon pesant jusqu’à 15 kg[réf. nécessaire], les mâles sont plus imposants (de 6 à 9 kg) que les femelles (de 4 à 6 kg), soit environ le double des chats de gouttière. Pour arriver à un tel poids, leur croissance est lente et dure plusieurs années (entre trois et cinq ans). Les pattes sont solides, puissamment musclées et d’une longueur moyenne, accentuant l’apparence rectangulaire de la silhouette. Entre les pattes avant, le poitrail doit être large. Les pieds sont grands et ronds.

La polydactylie, ( anomalie physique qui consiste en une présence de doigts supérieurs à la normale, sur une ou sur toutes les pattes causée par une mutation génétique. ) pourtant présente naturellement chez certains des chats fondateurs de la race, n’est pas reconnue par le LOOF et le standard français précise qu'un maine coon doit posséder cinq doigts à l’avant et quatre à l’arrière. Un nombre de doigts supérieur est considéré comme un défaut grave et éliminatoire en exposition. Les associations américaines et canadiennes acceptent ce trait où il est même particulièrement recherché[réf. nécessaire]. Il faut également noter une importante présence de touffes de poils entre les doigts (poils inter-digitaux), sans cela des pénalités sont infligées.

La queue est longue, repliée sur le dos, elle doit atteindre l’omoplate. Son diamètre est large à la base et elle se termine en pointe. Elle doit être bien fournie de poils longs formant des mèches.

Touffe de poils entre les doigts
Le maine coon a un museau très carré

La tête est de taille moyenne avec des pommettes saillantes. Vu de profil, le nez est légèrement courbé sans pour autant être marqué par un stop, par contre une petite bosse au bout du nez est tolérée trop proéminente, elle est considérée comme un défaut. Le museau est fort et carré, ce qui en fait un trait caractéristique de la race. S'il est trop court, trop rond ou pointu, ceci est considéré comme un défaut pénalisant en exposition. Les yeux sont grands, ovales et placés en oblique bien espacés l'un de l'autre sur la tête. Lorsqu'un maine coon est attentif à quelque chose, les yeux peuvent paraitre plutôt ronds. Les couleurs acceptées sont le jaune, le cuivre, le vert et le doré dans toutes leurs nuances et sans forcément de relation avec la couleur de la robe. Les yeux vairons sont acceptés chez les maine coons blancs ou avec une certaine quantité de blanc (LOOF, 2014, pour tenir compte de l'évolution des connaissances en génétique. Les oreilles sont grandes et larges à la base, portées haut sur la tête. On doit pouvoir compter une largeur de base d'oreille entre les deux oreilles sur un chat adulte. Elles ne sont que modérément pointues mais des touffes de poils à leurs extrémités (plumets) sont très recherchées et souhaitables. Les mâles adultes présentent une évolution caractérisée par un élargissement de la tête qui fait paraître les oreilles plus petites et plus basses. La fourrure, de longueur inégale sur le dos et les flancs, est mi-longue. Elle offre une bonne protection naturelle. Une fourrure d'égale longueur sur tout le corps est un défaut. Une collerette sous la gorge et une culotte sont appréciés. La texture est soyeuse et le sous-poil fin mais la fourrure doit toutefois faire le plus naturel possible. Toutes les robes traditionnelles , sauf le ticked tabby ( désigne le patron d'une robe de chat. Les chats tabbies sont plus communément appelés chats tigrés, en rapport à l'animal du même nom) et le colourpoint (nom donné dans les standards d'élevage félins à un type de coloration du pelage de certains chats aux extrémités plus foncées, comme le Chat siamois) sont acceptées dans toutes les couleurs sauf le chocolat, le lilas, le cannelle (cinnamon) et le faon (fawn). Toutefois, les robes les plus recherchées sont le brown blotched tabby (brun marbré) et le brown mackerel tabby (brun tigré), avec ou sans taches blanches, celles-ci rappelant particulièrement l'aspect sauvage du maine coon. Viennent ensuite les black silver tabby et les blue tabby ou blue solide. Dans les robes uniformes on retrouve plus particulièrement des maine coon noirs, bleus ou blancs.


 
 
 

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